Condamnés pour subornation de témoins en mars 2017 par la Cours Pénale Internationale, l’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, ses avocats Aimé Kilolo Musamba et Jean-Jacques Mangenda Kabongo, un député du Mouvement de Libération du Congo, Fidèle Babala Wandu, Narcisse Arido, témoin de la défense avaient fait appel pour une fixation de nouvelle peine.

Ces personnes déclarées coupables « d’atteintes à l’administration de la justice », ont vu leur demande fixation de nouvelle peine rejetée hier mercredi 27 novembre par la CPI.  L’information a été confirmée par le porte-parole de la CPI, Fadi El Abdallah.

« Monsieur Bemba et d’autres personnes ont été déclarés coupables d’atteinte à l’administration de la justice pour avoir intentionnellement subordonné des témoins et sollicité la présentation de faux témoignages par les témoins de la défense dans le cadre d’une autre affaire en République Centrafricaine », a-t-il confié le porte-parole de la juridiction internationale. Et de préciser : « La Chambre d’appel a conclu que la Chambre de première instance n’avait pas manqué de se conformer à ses instructions concernant la fixation de nouvelles peines, n’avait commis aucune erreur de droit ou de fait et n’avait pas imposé de peine disproportionnée ».

De la condamnation à l’acquittement

Condamné à 18 ans de prison pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité », en mars 2016, le fondateur (Jean-Pierre Bemba) du Mouvement de Libération du Congo a été acquitté, le 8 juin 2018, sur décision de la Chambre d’appel de la CPI. Suite à cet acquittement, le principal opposant au régime de l’ancien président Joseph Kabila a regagné son pays où il continue sa carrière politique dont le but on le sait tous est de diriger un jour ce grand pays d’Afrique centrale qu’est la République Démocratique du Congo.

Arnaud Houssou

7info.ci