Politique

CPI- Blé Goudé indique n’avoir pas échangé de mot avec Laurent Gbagbo 

Mis à jour le 4 juin 2020
Publié le 04/06/2020 à 4:30 , , ,

Dans un entretien accordé à France 24, Charles Blé Goudé , l’ancien leader de la jeunesse de Laurent Gbagbo, affirme être « fidèle » à l’ancien président ivoirien, avec qui il n’a échanger un mot depuis l’assouplissement de leurs conditions de circulation par la Cour pénale internationale.

Charles Blé Goudé dit « ne pas avoir parlé avec Laurent Gbagbo depuis la décision des juges sur leur liberté conditionnelle » fait savoir la note d’information de France24.

Il a par ailleurs indiqué que « c’est à Laurent Gbagbo de dire s’il souhaite être candidat à la présidentielle ». Le leader de jeunesse pro-Gbagbo au plus fort de la crise militaro-politique, du 19 septembre 2002 au 11 avril 2011,  annonce avoir été en contact avec « Simone Gbagbo, qu’il juge comme un acteur politique de premier plan qui serait en capacité d’être candidate à la fonction suprême si elle en a la volonté ». « Il annonce la création d’une nouvelle coalition le 13 juin avec divers acteurs de la société civile ivoirienne » a-t-il fait savoir sur les antennes de la chaîne française.

Charles Blé Goudé dit ne pas avoir été sollicité pour faire partie de l’alliance qui se forme entre le Front Populaire Ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo et le PDCI d’Henri Konan Bédié.

Le camarade de Guillaume Soro, l’autre jeune leader de la politique ivoirienne, en exil en France, s’est refusé à tout commentaire sur le sort de son camarade de GPS, ancien allié à Alassane Ouattara, qui connaît le sort du regret.

Concernant la condamnation récente à 20 ans de prison dont il fait l’objet en Côte d’Ivoire pour « meurtre, actes de torture et viols », Charles Blé Goudé se dit « confiant » en une solution de paix du Président Alassane Ouattara.

Acquitté en première instance de crimes contre l’humanité par la Cour Pénale Internationale, Charles Blé Goudé a réaffirmé son souhait de rentrer en Côte d’Ivoire après la décision des juges de la CPI d’assouplir sa liberté conditionnelle.

La justice ivoirienne serait heureuse de l’entendre dans des dossiers dans lesquels il a été condamné et aura là, l’opportunité de se défendre en appel tout en rejoignant les geôles de la MACA.

Sandra Kohet

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