Société

Contenus nuisibles pour la société, la HACA interpelle les médias audiovisuels

Mis à jour le 26 mai 2022
Publié le 26/05/2022 à 3:00 , ,

Face aux risques d’atteinte à la morale publique observés sur les médias audiovisuels, la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué le mercredi 25 mai 2022, l’organe de régulation invite les services de médias à plus de responsabilité et d’engagement dans la diffusion de leurs émissions.

 

 

Après l’affaire ‘’apologie du viol’’ diffusé le 30 août 2022 sur une chaine de télévision privée ivoirienne qui avait fait grand bruit, c’est au tour de programmes dont les contenus sont susceptibles de heurter la sensibilité du jeune public et celle d’une grande partie de la population. Des programmes malheureusement diffusés aux heures de grande écoute et sans signalétique.

« Il s’agit notamment de fictions, de magazines ou d’émissions interactives dont les contenus portent atteinte aux valeurs fondamentales de la famille, aux bonnes mœurs ou incitent à des comportements jugés déviants au regard des valeurs socio-culturelles locales et perturbent en conséquence la morale publique », précise la note de la HACA.

Selon la décision N°2014-001/HACA du 10 avril 2014 relative à la protection des enfants et des adolescents dans les médias audiovisuels, l’institution est investie de plusieurs missions. Il s’agit notamment de celles de faire assurer par les médias audiovisuels, le respect de la dignité de la personne humaine, la protection des enfants et des adolescents en leur interdisant de programmer des émissions contraires aux lois et aux bonnes mœurs. Ainsi, ces médias audiovisuels doivent prendre toutes les dispositions utiles pour avertir les téléspectateurs du caractère violent et/ou osé des émissions diffusées par l’insertion des signalétiques ou par tout autres moyens.

 

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En dépit du contexte mondial actuel fortement marqué par la lutte pour les droits des minorités sexuelles, la HACA appelle néanmoins les médias ivoiriens à la responsabilité.

« Ainsi, la nécessaire volonté de ne pas discriminer les minorités sexuelles ne peut et ne doit conduire à la diffusion incontrôlée de programmes mettant en scène des pratiques offensant les bonnes mœurs ou promouvant lesdites pratiques », précise la Haute autorité pour la communication audiovisuelle dans son communiqué.

Par conséquent « la HACA invite les médias audiovisuels, y compris ceux en ligne, à plus de responsabilités et leur recommande de veiller au respect de l’éthique sociale dans la programmation et la diffusion de leurs émissions ».

Le non-respect de cette exigence expose les contrevenants aux sanctions prévues par la Loi N°2017-868 du 27 décembre 2017 portant régime juridique de la communication audiovisuelle.

 

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