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Cohésion sociale: la prise en charge et la réinsertion des victimes

Mis à jour le 27 octobre 2020
Publié le 27/10/2020 à 7:29 , , , ,

Adama Touré, est une victime de la crise postélectorale de 2011 en Côte d’Ivoire. Il n’oublie pas cette journée, ce jeudi noir.

L’homme garde encore les séquelles psychologiques du drame qui a frappé sa famille et emporté son fils.
Mais le programme mis en place par les autorités ivoiriennes à travers l’indemnisation et la prise en charge des victimes lui permettent de remonter peu à peu la pente.

Cette sombre période de l’histoire de la Côte d’Ivoire, Cissé Kady ne l’oubliera jamais. Elle, qui lors de la manifestation des femmes à Abobo, a reçu un obus dans la jambe.

Les séquelles demeurent, mais la victime affirme avoir pardonné au nom de la réconciliation nationale et invite à ne pas reproduire les mêmes erreurs.

La crise postélectorale de 2011 a fait 3000 morts et plus de 300.000 déplacés dans les pays limitrophes de la Côte d’Ivoire particulièrement au Ghana et au Libéria.

En vue de promouvoir les droits de l’homme, assurer la prise en charge des victimes et prévenir d’autres crises, plusieurs décrets ont été signés par les autorités ivoiriennes.

La Commission Nationale des Droits de l’Homme, la CONARIV ou encore la CDVR, sont autant d’organismes mis en place pour le recensement et la prise en charge des victimes. Une action appuyée sur le terrain par des associations. C’est le cas de la Confédération des organisations de victimes de la crise ivoirienne (COVICI).

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