Société

Canaris, cauris, œufs, noix de colas déposés à des carrefours : une loi pour combattre les auteurs

Mis à jour le 11 janvier 2024
Publié le 11/01/2024 à 1:52 , , ,
Les adeptes des visites nocturnes aux carrefours sont prévenus. Les actes de charlatanisme aux abords des carrefours sont punis par le code pénal ivoirien. Pour plus d’efficacité, les caméras de surveillance installées dans les villes du pays seront mises à contribution.
Voir des canaris, des cauris, des calebasses, des noix de cola, des bouteilles ou mêmes des œufs aux carrefours, un fait habituel sur les routes ivoiriennes. Mais pour ceux qui croient à ces pratiques, il faudrait qu’un grand nombre de personnes puisse voir ça, afin d’attirer la chance ou le bonheur chez l’auteur du dépôt de ces objets.
Mais ce qu’ils ignorent c’est que le Code pénal ivoirien réprime les actes de charlatanisme.
« Est puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 100 000 à 1 000 000 de FCFA, quiconque, se livre à des pratiques de charlatanisme, sorcellerie ou de magie, susceptibles de troubler l’ordre public ou de porter atteinte aux personnes ou aux biens », précise la loi n° 2019-574 du 26 Juin 2019 en son article 237, portant Code pénal.
Grâce au système de vidéosurveillance installée dans les rues et lieux publics de plusieurs villes du pays, rien ne passe désormais inaperçu. La circulation, le citoyen lambda, les agressions, les actes d’incivisme et autres, tout y passe.
« A travers ce dispositif électronique, nous saurons qui fait quoi », avait noté, le ministre de l’Intérieur d’alors Hamed Bakayoko, faisant état de la nécessité de repérer ou de dissuader les individus suspects.
Les adeptes d’actes de charlatanisme doivent donc se le tenir pour dit.
Maria Kessé
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