La communauté burkinabè de la diaspora réunie au sein d’un mouvement dénommé « C’est le moment » a décidé d’apporter son soutien à l’actuel président de la République, Roch Christian Kaboré pour un nouveau mandat à la tête du pays. L’annonce a été faite lors du premier congrès extraordinaire de l’organisation samedi dernier à Abidjan.

C’est sous le thème : « Sept millions de burkinabè dans le monde, quelle stratégie pour une participation efficace à la vie de la nation ? », que s’est tenu le premier congrès extraordinaire du mouvement « C’est le moment » dont l’objectif est de contribuer au développement du Burkina Faso à travers des propositions concrètes et surtout le soutien au Président Roch Christian Kaboré en poste depuis le 29 décembre 2015.

Au cours du congrès, un président a été élu. Il aura pour mission de faire respecter les engagements pris par toutes les fédérations et surtout de réunir toute la diaspora burkinabè autour d’un objectif commun. Les travaux dirigés par un comité scientifique ont débouché sur un article unique, le soutien au président Roch Christian Kaboré

« Je mesure la lourde tâche qui est la mienne en tant que nouveau Président du mouvement politique c’est le moment. Je prends acte de toutes les résolutions   du présent congrès surtout la décision lourde d’apporter notre soutien au candidat de la majorité présidentielle au Burkina Faso non sans condition que le comité scientifique a énuméré dans le mémorandum qui sera remis à qui de droit. Je m’emploierai résolument à leur mise en œuvre dans l’intérêt unique de toute la diaspora du monde. Je voudrais vous rassurer quant à mon entière volonté de relever les défis nécessaires au rayonnement sous régional et international du mouvement c’est le moment et du Burkina Faso ; notre mère patrie » a réagi le président du mouvement Moumouni Pograwa.

Ce congrès extraordinaire avait pour objectif de définir l’avenir du mouvement politique. « C’est le moment » en particulier et de toute la diaspora burkinabé en général, estimée à plus de 7 millions dans le monde. Après deux années d’existence le mouvement poursuit allégrement son destin avec la tenue de ce congrès. Le rapport a rendu compte de la synthèse des propositions et avis de toutes les délégations, recueillis par le comité scientifique. 18 fédérations de plusieurs pays ont pris part à la rencontre par visio-conférence.