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Birmanie, l’armée prend le pouvoir et arrête Aung San Suu Kyi

Mis à jour le 1 février 2021
Publié le 01/02/2021 à 11:17 , , ,

L’armée birmane a confirmé la rumeur selon laquelle des cadres de cette institution préparaient un coup d’Etat. Elle vient de réaliser son quatrième putsch en soixante-trois ans, en procédant à la prise du pouvoir ce lundi 1er février 2021 et à l’arrestation de Aung San Suu Kyi.

Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la paix 1991, et le président Win Myint et plusieurs dirigeants de la Birmanie ont été mis aux arrêts au petit matin du lundi 1er février 2021. Les militaires ont proclamé l’état d’urgence pour une période d’un an et ont procédé à la nomination du général, Myint Swe président par intérim.

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Selon les putschistes, ce coup d’Etat est nécessaire pour préserver la « stabilité » du pays. Les cadres de l’armée fortement impliqués dans la gestion des affaires de ce pays d’Asie du sud-est, accusaient la commission électorale d’avoir favorisé d’« énormes irrégularités » lors des législatives de novembre 2020. Ces élections avaient été massivement remportées par la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de Aung San Suu Kyi.  « Nous mettrons en place une véritable démocratie multipartite », ont déclaré les insurgés.

Un coup d’Etat condamné par la communauté internationale

Dès l’annonce du coup d’Etat, les réactions dans les différentes capitales ne se sont pas fait attendre. L’Union européenne a « fermement » condamné le coup d’Etat perpétré lundi 1er février par l’armée et réclame « la libération immédiate » des personnes détenues. Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a dans un tweet condamné le putsch et exigé la libération de Aung San Suu Kyi, ancienne figure de proue de l’opposition birmane. « Je condamne le coup d’Etat et l’emprisonnement illégal de civils, dont Aung San Suu Kyi, au Myanmar (Birmanie). Le vote du peuple doit être respecté et les dirigeants civils libérés », exige le Premier ministre britannique.

Arnaud Houssou

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