Après le pain, c’est l’affaire de l’huile qui alimente les conversations depuis le mercredi 06 janvier 2021. Le prix de ce produit de grande consommation a connu une hausse. Sur les réseaux sociaux, des internautes manifestent déjà leur mécontentement. Le ministère du Commerce et de l’Industrie à travers le Conseil National de Lutte Contre la Vie Chère donne les raisons.

Le prix de l’huile en Côte d’Ivoire a connu une hausse. “Le bidon de 25 litres autrefois fixé à 16 000 FCFA, est passé en janvier 2021 à 25000 FCFA. Soit une augmentation de 9 000 FCFA”, a fait savoir un internaute. Avant de se poser la question de savoir ce qui justifie cette augmentation. “Je veux comprendre !”, a-t-il souhaité.

Plus tard dans la journée du jeudi 07 janvier 2021, cet internaute a eu des réponses à ses différentes questions. A travers un communiqué du Conseil Nationale de Lutte Contre la Vie Chère, le Ministère du Commerce et de l’Industrie a confirmé cette augmentation et a donné les raisons. “ Une augmentation du prix de l’huile de palme est constatée en ce début d’année 2021”, affirme le document. Avant de justifier cette augmentation par “une répercussion de l’augmentation du cours mondial de l’huile de palme de ces dernières semaines”.

“ La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays tels que le Sénégal, n’échappe pas à cette hausse conjoncturelle au niveau mondial« , explique la note du Conseil national de la lutte contre la vie chère du ministère du commerce. Selon le Ministère du Commerce et de l’Industrie, il y a certes une hausse des prix de l’huile, mais qui toutefois n’est pas de l’ampleur annoncée. “Ainsi par exemple, le prix du bidon de 25L Dinor est passé de 20.000 CFA à 24500 CFA, le prix du bidon de 20L Aya de 16.000 CFA à 19500 CFA et la bouteille de 1,5L de 1450 CFA à 1700 CFA”, expliquait ladite note.

Toutefois, le Ministère du Commerce et de l’Industrie en liaison avec le Conseil National de Lutte contre la Vie Chère (CNLVC), tient à rassurer les consommateurs ivoiriens qu’il travaille de concert avec les industriels pour amoindrir l’impact du coût de la hausse mondiale du prix de l’huile.

Drissa DIANE

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