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Après la bousculade meurtrière, le Stade d’Olembé va accueillir la finale de la CAN

Mis à jour le 3 février 2022
Publié le 03/02/2022 à 11:30 , ,

Le choc Egypte-Cameroun pour le compte de la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations se jouera finalement au stade d’Olembe. C’est l’une des décisions prises par la commission d’organisation de la Confédération africaine de football (CAF).



À l’issue d’une enquête diligentée par le gouvernement camerounais relative à la bousculade meurtrière du 24 janvier 2021, les causes du drame et les responsabilités ont été mises en lumière. C’est donc au vu des recommandations et interventions arrêtées en vue d’éviter que de telles situations se reproduisent que la CAF a statué.

On s’en souvient, lors des huitièmes de finale opposant le Cameroun aux Comores, une bousculade a eu lieu à l’une des entrées du stade d’Olembe. Bilan, huit morts et trente-huit blessés. L’incident mortel avait contraint la CAF à ordonner la fermeture du stade, et délocaliser les autres rencontres de la compétition.

La suspension est désormais levée. Mais des mesures sont prises pour une remise en activité de cet espace sportif. Ce sont : l’interdiction des tickets gratuits, l’ouverture du stade cinq heures avant les matchs, l’augmentation du nombre de forces de maintien de l’ordre et du nombre de portes d’entrée ainsi que l’interdiction d’accès au stade aux enfants de moins de onze ans.

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Le Comité d’organisation de la CAN 2021 au Cameroun entend également appliquer les mesures de sécurité mises en œuvre avec succès au stade Ahmadou Ahidjo lors du match Maroc-Malawi et au stade Japoma lors du match Gambie-Cameroun.

Autre bonne nouvelle, sur décision de la Commission d’organisation de la CAF, la finale de la CAN 2021 se tiendra le dimanche 6 février 2022 au stade principal du complexe sportif d’Olembe.

L’organe de football africain présidé par Patrice Motsepe a planché sur le rapport établi par le Département de la sûreté et de la sécurité de la CAF en collaboration avec le Comité local d’organisation (COCAN), sur les circonstances du drame qui a causé la mort de 8 personnes le 24 janvier dernier à l’une des entrées de l’infrastructure, avant le huitième de finale Cameroun – Comores.

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