Politique

Alassane Ouattara met fin aux spéculations:  « je ne serai pas candidat en octobre »

Mis à jour le 5 mars 2020
Publié le 05/03/2020 à 5:17 , , , ,

Il ne sera pas candidat à la présidentielle d’octobre prochain dans son pays. Ce jeudi 5 mars face aux élus, députés et sénateurs ivoiriens depuis  la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la Recherche de la Paix de Yamoussoukro, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a annoncé qu’il ne sera pas candidat à la prochaine élection présidentielle attendue dans le pays.

« Je voudrais vous annoncer solennellement que j’ai décidé de ne pas me présenter à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », a fait savoir le chef de l’exécutif ivoirien. Par cette annonce, des plus surprenantes au regard du suspens entretenu jusque-là par le président ivoirien lui-même sur la question, il met fin aux spéculations qui allaient bon train. On se souvient même qu’à la clôture d’une visite d’Etat dans la région du Hambol en novembre dernier, il avait conditionné son retrait à celui de ses prédécesseurs que sont les présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo.

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« Je ne souhaite pas être candidat. Mon intime conviction est qu’après deux mandats, il faut passer la main. L’année prochaine, j’aurai 78 ans. Ce que l’on peut faire à 68 ans, on ne peut plus le faire à 78, à fortiori à 85 ou 86 ans. À partir de cela, j’estime que c’est mieux que tous ceux de ma génération décident par eux-mêmes de ne pas être candidat. Maintenant, s’ils décident de l’être, compte-tenu de leurs bilans, de leur capacité à gérer la Côte d’Ivoire, je trouverai une autre solution, y compris celle de continuer. La Constitution m’autorise à faire deux autres mandats et je pourrais le faire sans aucune difficulté parce que je suis en parfaite santé. Ça ne veut pas dire que j’ai décidé d’y aller», avait-il fait savoir au stade de Katiola.

Alassane Ouattara prend cette décision pour dit-il, passer le relais à une « nouvelle génération ». Dejà, la nouvelle est accueillie avec joie. Dans cette salle de la Fondation Félix Houphouët-Boigny, les élus de la nation présents n’ont cessé de lui faire un standing ovation.

La balle est désormais dans le camp de ses prédécesseurs dont les noms circulent de plus en plus dans l’arène politique comme étant encore désireux de briguer la magistrature suprême.

Richard Yasseu

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