Politique

Affi N’Guessan s’excuse après sa rencontre manquée de Bruxelles 

Mis à jour le 3 novembre 2019
Publié le 03/11/2019 à 5:42 , , ,

Pascal Affi N’Guessan le président du Front populaire ivoirien (FPI) a officiellement présenté ses excuses pour les propos qu’il a tenus après sa rencontre manquée de Bruxelles courant mars dernier. 

Il s’en était pris à Laurent Gbagbo le fondateur du parti qu’il dirige, mais ce samedi 2 novembre, Affi N’Guessan est revenu sur cet épisode de ses relations avec l’ancien président ivoirien pour s’excuser. Face à ses militants de la diaspora qu’il rencontrait à Paris, il a indiqué avoir agit par émotions.

 » Après ma visite manquée de Bruxelles, certains ont pu se sentir vexés par les propos que j’ai tenus de retour en Côte d’Ivoire.

Je voudrais dire toutes mes excuses à tous ceux qui se sont sentis vexés par tout ce que j’ai pu dire à cette occasion », s’excusé le président statutaire du Front populaire ivoirien.

Courant mars 2019, Pascal Affi N’Guessan avait laissé exprimer son mécontentement suite à un rendez-vous manqué à Bruxelles entre Laurent Gbagbo et lui. Une rencontre pour laquelle il avait effectué le déplacement jusqu’à Paris. Pascal Affi N’Guessan avait jugé humiliant les conditions à lui imposées avant de rencontrer le fondateur de son parti avec qui il est en froit.

« L’entretien avec le president Gbagbo devait se dérouler en présence de M. Assoa Adou. J’ai fait escale à Paris pour que M. Acka et moi fassions chemin ensemble. À ma grande surprise, à mon arrivée à Paris, M. Acka Emmanuel me fait comprendre que le président Gbagbo exige avant de me recevoir que je fasse, au préalable, une déclaration sur Radio France internationale (RFI). Le journaliste Norbert Navaro m’attendait pour celle-ci. J’ai trouvé l’esprit de cette déclaration, son contexte et son contenu méprisant, insultant et contraire à l’esprit de réconciliation et d’unité du parti qui m’anime. En conséquence, j’ai refusé, j’ai dit « NON« , avait il déclaré à l’aéroport avant de regagner Abidjan.

« Nous sommes tous faillibles, nous avons des sentiments. Et dans certaines circonstances surtout comme celle que j’ai vécue ici à Paris, on peut se sentir excédé et injustement méprisé et des mots inadéquats peuvent vous échapper« , reconnaît Affi N’Guessan ce samedi 2 novembre. Non sans insister sur des excuses.

Richard Yasseu

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