Acquitté de crimes contre l’humanité, Laurent Gbagbo, l’ex-président de Côte d’Ivoire invite la Cour pénale internationale (CPI), à orienter son enquête vers d’autres camps.

Dans un reportage de la chaîne française ARTE, du 23 juin 2021, Laurent Gbagbo, l’ancien président de Côte d’Ivoire (2000-2011), a invité la Cour pénale internationale (CPI) à réorienter sa recherche des auteurs des 3000 morts de la crise postélectorale.

Acquitté par la Cour pénale internationale (CPI), après un procès qui aura duré huit années, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a regagné la Côte d’Ivoire le jeudi 17 juin 2021. Depuis son retour au bercail, l’homme de 76 ans attire l’attention des médias nationaux qu’internationaux. L’ex-détenu de la prison de Scheveningen a évoqué dans le reportage, intitulé « Le retour de Laurent Gbagbo » de à la chaîne franco-allemande ARTE, les implications de son acquittement relatives aux victimes de crise postélectorale.

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« Si moi on m’arrête et qu’au bout de quelques années, on me libère en disant que je suis innocent, il faut rechercher avec les autres groupes ! il faut chercher à savoir qui a tué », a-t-il déclaré. Une déclaration qui sous-entend que si l’un des belligérants de la crise postélectorale a été déclaré innocent, il faudrait regarder dans le camp en face.

Laurent Gbagbo était accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis pendant la crise pré-électorale de 2010-2011. Les affrontements avaient fait plus de 3000 morts selon la communauté internationale.