Continent

49 militaires arrêtés, voici la réaction officielle de la Minusma

Mis à jour le 25 juillet 2022
Publié le 25/07/2022 à 8:09 , , , ,

Sa réaction officielle était attendue, elle est tombée. Dans une note verbale en réponse à la demande du ministère des Affaires étrangères du Mali, la Minusma a fait des clarifications sur l’affaire des 49 militaires ivoiriens arrêtés. C’était le 22 juillet 2022.

« La Minusma n’a pas connaissance entre l’Allemagne et des tiers pour la protection de la base allemande de NSE.

Des mesures ont déjà été prises pour renforcer la gestion des NSE », fait savoir la mission onusienne au Mali dans sa note qui est une clarification sur les liens légaux ou contractuels entre les militaires ivoiriens arrêtés depuis le 10 juillet 2022 à Bamako.

Toutefois selon la Minusma, les politiques des Nations Unies autorisent bien les pays contributeurs de troupes et de police à déployer des éléments nationaux de soutien pour fournir des services à leurs contingents, à titre national.

Seulement, précise -t-elle, chaque contingent à la responsabilité d’informer la Minusma tous les mois du nombre de ses éléments nationaux de soutien déployés.

Elle ajoute que « selon les déclarations de contingents, de juin 2022, le nombre total de NSE au Mali s’élève à 609, y compris 471 soutenant le contingent allemand, 33 bangladais, 7 cambodgiens, 5 Tchadiens, 60 Britanniques, 4 Sri-Lankais et 29 Suédois ».

Pour ce qui est des soldats ivoiriens, la note de la Minusma mentionne que des éléments ivoiriens ont été à Senou à Bamako pour assurer la sécurité à la base des NSE allemande dans cette même localité au lieu de Tombouctou où est basé le contingent ivoirien de la mission onusienne.

À l’en croire,  » certaines procédures n’ont pas été suivies et la mission s’efforce de mieux comprendre comment ces dysfonctionnements ont pu se produire afin d’éviter qu’elles ne reproduisent à l’avenir « .

A LIRE AUSSI: 49 militaires arrêtés, Alassane Ouattara nie tout projet de déstabilisation du Mali

Selon Bamako qui maintient jusque-là les 49 militaires ivoiriens, ces soldats sont des mercenaires. Abidjan qui rejette cette accusation demande leur « libération sans délai ».

La tension née autour de cette affaire a conduit les autorités maliennes à une décision d’expulsion du porte-parole de la Minusma qui dès le déclenchement avait fait savoir que les soldats agissaient bien dans un cadre légal.

À la demande de Bamako, le Togo a entamé une mission de médiation entre le Mali et la Côte d’Ivoire.

7info.ci_logo

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter 7info

L’INFO, VU DE CÔTE D’IVOIRE