Côte d’Ivoire

Transport de carburant- Le mot d’ordre de grève levé, les nouveaux instruments de mesure suspendus

Mis à jour le 4 octobre 2018
Publié le 03/10/2018 à 9:21 , ,

Suite à la panique créée par la grève des transporteurs, propriétaires des camions-citerne de transport de produits pétroliers, le Haut patronat du transport et le ministère des Transports sont montés au créneau pour désamorcer cette grève.

Le Groupements des transports professionnels d’hydrocarbures de Côte d’Ivoire (GTPH-CI), représenté par Vivien Nanou, le syndicat national des chauffeurs de citerne de Côte d’Ivoire (SNCC-CI) représenté par Ouattara Aboubakar et Ibrahima Diaby, Directeur Général du Haut conseil du patronat des entreprises de transport routier de Côte d’Ivoire ont paraphé la déclaration de levée du mot d’ordre de grève des acteurs du transport de produits pétroliers ce mercredi en début de soirée.

Par cette déclaration, « L’ensemble des acteurs de la filière du transport d’hydrocarbures invite par conséquent tous les membres de leurs associations respectives à reprendre immédiatement le travail, afin d’éviter toute pénurie de carburant dans le pays » après 72h de grève dont les effets avaient commencé à se faire ressentir dans les points de ravitaillement. De longues files de voitures étaient constatées ce jour dans les stations-service à Abidjan.

« L’ensemble des acteurs de la filière du transport d’hydrocarbures lance, enfin, un appel au calme et à la sérénité, afin d’avancer dans l’union, la discipline et le travail vers la résolution de tout différend actuel ou à venir dans leur secteur » ont indiqué les signataires de la déclaration.

Pour en revenir à la grève il faut savoir que « Depuis le 1ER octobre 2018, le Syndicat National des Conducteurs de Citernes de Côte d’Ivoire (SNCCCI), observe un arrêt de travail sur toute l’étendue du territoire. »

« Les motifs de ce mouvement de grève résultent d’un conflit les opposant depuis plusieurs mois au Groupement  des Pétroliers, en abrégé GPP qui a introduit de nouveaux instruments de mesures. Les entreprises de transport estiment que ces nouvelles mesures leur font subir d’énormes préjudices financiers du fait des écarts récurrents enregistrés entre les volumes d’empotage et de dépotage des hydrocarbures transportés » indique la déclaration dont copie est parvenue à PôleAfrique.info.

Le ministère des Transports a donc engagé le dialogue avec les grévistes. « Après les échanges fructueux avec le Ministère des Transports en présence du Groupement des Pétroliers (GPP), leur tutelle technique, l’ensemble des acteurs de la filière du transport d’hydrocarbures, présente ses excuses aux populations et au Gouvernement pour les désagréments causés par leur mouvement » ont fait savoir les représentants des grévistes dans la déclaration.

« L’ensemble des acteurs de la filière du transport d’hydrocarbures remercie le Ministre des Transports pour sa médiation  au terme de laquelle les points d’accord convenus portent sur « le sursis par le GPP de l’utilisation des instruments nouveaux de mesure, à savoir « le volucompteur » et « la jauge électronique ».

« Jusqu’à nouvel ordre, l’utilisation du certificat de jeaugeage actuellement en vigueur fait foi à l’empotage et au dépotage et la mise en place d’un Comité de Concertation  Etat/Entreprises de Transport d’Hydrocarbures, Chauffeurs de camions citernes et GPP pour la mise en place de nouveaux mécanismes de mesures » figurent au compte des acquis au sortir de ce mouvement d’arrêt de travail des transporteurs et chauffeurs de camions-citerne de transport de produits pétroliers.

Pour finir, « L’ensemble des acteurs de la filière du transport d’hydrocarbures invite les membres de leurs organisations à faire confiance à la médiation du Gouvernement à travers le Ministère des Transports. »

Adam’s Régis SOUAGA

Source : rédaction PôleAfrique.info

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