Shaka Zulu n’a que cinq ans, mais déjà, il impressionne. Avec ses 1,85 mètre au garrot et ses 1 600 kilos, ce bœuf de race est sans aucun doute, l’attraction au Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA 2025).
Son prix : 4,5 millions de francs CFA. Un montant qui s’explique par ses exigences nutritives exigeantes.
« Sa différence, c’est que c’est un bœuf de race. Il mange comme les autres, mais sa nourriture est calculée », explique son éleveur, Sawadogo Abdoulaye.
Le bœuf est nourri à l’herbe, au manioc et à des compléments.
Une alimentation maîtrisée, pour un développement optimal.
Il ne passe pas inaperçu au SARA : les visiteurs défilent pour l’observer, le photographier, parfois simplement le contempler.
« Ce sont des bœufs qu’on ne trouve pas partout. C’est un plaisir de le voir », confie Diarra Seydou, venu découvrir les spécimens exposés.
« C’est une bête magnifique », ajoute Lamine Sangaré, admiratif.
Au-delà de sa taille, Shaka Zulu incarne une vision de l’élevage moderne : structurée, innovante, tournée vers la performance et la génétique. Il attire autant les curieux que les professionnels du secteur.
Star du SARA 2025, Shaka Zulu symbolise un élevage ivoirien en pleine mutation. Un secteur qui mise sur la qualité, la sélection, et l’ambition de rivaliser avec les meilleurs standards internationaux.
Eirena Etté