Le 17 septembre 2019, le PDCI et ses alliés de l’opposition ont déposé auprès de la Cour africaine des droit de l’homme et des peuples, une requête pour l’annulation de la loi sur la recomposition de la CEI. Après réception de la requête, la Cour a immédiatement saisi l’État ivoirien afin d’avoir des éléments de réponse à la plainte de l’opposition. La réaction de l’État ivoirien ne s’est pas fait attendre.
Elle a fourni des éléments qui ont mis en veilleuse la thèse de l’opposition, à savoir, l’absence de l’opposition à la table de discussion et ses craintes injustifiées pour d’éventuels troubles lors des élections présidentielles d’octobre prochain. Après avoir pris connaissance des deux dossiers, la cour a donné son verdict. Elle a jugé irrecevable la requête de l’opposition dirigée par le PDCI à la lumière de la loi et de la recomposition de la Cei.
C’est un cinglant revers que viennent de subir Henri Konan Bédié, président du Pdci et ses alliés, qui ont passé tout le temps à boycotter la table de négociation. Une victoire de Ouattara sur Bédié dans un duel générationnel.
Rappelons que l’Apdh avait obtenir de la Cour africaine des droits de l’homme la recomposition de la Cei. Le gouvernement ivoirien soucieux de la stabilité du pays s’est exécuté pour rééquilibrer la Cei par la loi des 1/3 c’est à dire 1/3 pour le pouvoir, 1/3 pour la société civile et le dernier 1/3 pour l’opposition. Une recomposition qui a satisfait l’APDH, en désignant un représentant dans la nouvelle Cei.
Olivier Dan Correspondant Ouest