Politique

Pulchérie Gbalet, Adou Richard charge la militante des droits de l’homme et menace

Mis à jour le 27 août 2022
Publié le 27/08/2022 à 4:00

Le procureur de la République, Adou Christophe Richard s’est prononcé dans l’affaire Pulchérie Gbalet. Il dénonce l’activisme de la présidente de l’ACI visant à jeter le discrédit sur les institutions du pays. 

 

 

Il lui est reproché de s’être lancée dans une campagne de dénigrement de l’action du président de la République et du Gouvernement dans la gestion de la crise ivoiro-malienne autour des 49 militaires ivoiriens arrêtés au Mali.

« L’État de Côte d’Ivoire n’empruntait pas la bonne voie pour faire libérer les 49 soldats, mais choisissait plutôt la voie de la violence verbale » (…) Toujours dans le cadre de son activisme visant à jeter le discrédit sur les institutions de la République, Dame Pulchérie Gbalet a rencontré certains parents de soldats retenus au Mali en vue de les inciter à désavouer l’action gouvernementale. Elle a fait savoir que ses mandants et elle était à même de faire libérer ces 49 soldats », a indiqué le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau.

 

Les faits susmentionnés, dont la gravité n’est pas à démontrer,  à en croire Adou Christophe Richard, tombent sous le coup des articles 155, 179 et 183 du code pénal sous les chefs.

 

 

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Pour lui, cette entente avec les agents d’une puissance étrangère est de nature à nuire à la situation militaire et diplomatique de la Côte d’Ivoire et constitue des manœuvres de nature à jeter le discrédit sur les institutions et à occasionner des troubles graves à l’ordre public.

Le procureur de la République a mis en outre en garde, pour terminer, toutes les personnes qui, sous le couvert de l’exercice de leur liberté d’expression ou d’action citoyenne, s’adonneraient à violer la loi pénale, notamment en mettant en danger la vie de nos concitoyens à l’étranger. Il tient à indiquer qu’elles seront interpellées et qu’elles subiront la rigueur de la loi.

Au lendemain de leur arrestation, l’Etat de Côte d’Ivoire, qui dans une attitude cavalière exigeait des autorités maliennes que les 49 soldats soient libérés ici et maintenant et sans aucune condition, avant que, devant l’intransigeance de la junte, cette exigence ne prenne peu à peu des couleurs de « négociations ».

 

Tristan Sahi

 

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