Accusé par la justice de son pays de « possession de devises étrangères, de corruption et avoir reçu des cadeaux illégalement », l’ancien président soudanais Omar-el- Béchir a été présenté à un tribunal de Khartoum ce lundi 19 août 2019.
Après sa chute le 11 avril 2019 suite à des manifestations massives, une somme équivalent à plus de 113 millions de dollars, avait été saisie en liquide à sa résidence. Cette révélation avait été faite par le général Abdel Fattah al-Burhane, chef du Conseil militaire de transition.
Il est aussi reproché à l’ancien dictateur soudanais les meurtres de nombreux manifestants tués par l’armée lors des manifestations qui ont débouché sur sa chute.
Notons que Omar-el-Béchir est accusé par la Cour pénale internationale de crimes de guerre, crime contre l’humanité et génocide pour son rôle dans le conflit qui a secoué le Darfour en 2003 dont le bilan selon l’Organisation des nations unies est de 300.000 morts et de 2,5 millions de déplacés.
La retraite forcée pour celui qui a dirigé ce grand pays d’Afrique de l’Est pendant 30 longues années d’une main de fer ne sera donc pas de tout repos.
Arnaud Houssou
7info.ci