Côte d’Ivoire

Municipales partielles-  les garagistes refusent une troisième mi-temps, « Grand-Bassam fait peur, Guikahué viendra organiser les élections » 

Mis à jour le 31 décembre 2018
Publié le 31/12/2018 à 9:31 , , ,
Le collectif des garagistes de Grand Bassam refuse une troisième reprise des élections municipales dans leur commune. Tout comme les transporteurs qui menacent de lancer une opération ville morte, le collectif des enseignants, des jeunes et femmes, ce vendredi 28 décembre, Siaka Koné et Sébastien Atsin, président et secrétaire général du collectif des garagistes de Grand-Bassam, ont marqué leur opposition à une reprise de l’élection municipale à Grand Bassam. « Nous entendons beaucoup de bruits. Pour notre part, nous disons non à une troisième reprise », a introduit M. Atsin, secrétaire général du collectif qui revendique 52 garages. 
 
Selon Siaka Koné « nous ne voulons pas d’une troisième mi-temps. Un candidat est battu. On reprend, il est encore battu. Il veut quoi ? Qu’on reprenne jusqu’à ce qu’il gagne ? Nous disons non ! » a-t-il martelé entouré des membres de son bureau sur les lieux de son travail à la grande gare de Grand-Bassam. 
 
« Les tensions sont perceptibles. Nos partisans considèrent l’acte du maire sortant comme un acte de trop. Si pour 15 bureaux de vote détruits, on doit annuler les résultats des 89 autres bureaux, ce sera un manque de démocratie. Les partisans du maire élu, Jean-Louis Moulot, sont aussi concernés par les 15 bureaux de vote. Qu’on arrête », a fait savoir Siaka Koné. 
 
Le secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Maurice Kakou Guikahué n’a pas échappé aux accusations des garagistes. Ils l’accusent d’être à la base des troubles à Grand-Bassam parce qu’il encourage le maire sortant à contester sa défaite. « Le maire sortant, Georges Philippe Ezaley n’est pas contre sa défaite. Il a dit qu’il s’en remettait à la direction de son parti. C’est Guikahué qui est à Abidjan et qui ne sait rien de nos réalités qui s’agite. Il viendra lui-même organiser ces élections », prévient le président du collectif des garagistes. Il a souhaité que cette affaire puisse se terminer pour permettre aux Bassamois de vivre tranquillement. « Bassam fait peur. Les autorités doivent nous libérer. Deux fois, ça suffit », a plaidé Siaka Koné.
 
Adam’s Régis SOUAGA avec Celcom
Source: rédaction PôleAfrique.info
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