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L’opposition congolaise pour une transition et une présidentielle en 2023 sans Sassou

Mis à jour le 27 décembre 2019
Publié le 27/12/2019 à 3:53 , , , ,

L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) propose « la prorogation jusqu’en 2023 du mandat du président Sassou Nguesso avec tous les pouvoirs constitutionnels qui s’y attachent, et avec interdiction pour lui de se présenter à la prochaine élection présidentielle », a déclaré Pascal Tsaty Mabiala, premier secrétaire de ce parti d’opposition, au cours d’une conférence de presse. En « vérité, il ne peut y avoir d’élections crédibles (…) en l’absence d’un corps électoral fiable », a-t-il ajouté.

Tsaty a par ailleurs estimé que « l’introduction de la biométrie, la restructuration de la Commission d’organisation des élections et le découpage électoral » ne peuvent être réalisés en moins de deux ans « en tenant compte de l’exécution du programme avec le Fonds monétaire international (FMI) ».

 Le leader de l’UPADS, qui est également chef de file de l’opposition, a exigé « le retour de tous les exilés politiques reconnus comme tels ».

Denis Sassou Nguesso, âgé de 76 ans, président du parti congolais du Travail est à la tête du Congo depuis 1997. Cela fait exactement 22 ans 1 mois et 29 jours que cet ancien militaire dirige le Congo. Après avoir été réélu en 2009 à l’issue des élections présidentielles, il fut réélu en 2016. L’actuelle Constitution du pays lui donne encore le droit de briguer deux autres mandats. Ce que l’opposition veut à tout prix éviter.

Drissa DIANE

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