Société

Les villages de Gbon-houyé dans l’obscurité depuis 1960 découvrent le développement

Mis à jour le 16 décembre 2019
Publié le 16/12/2019 à 2:17 , ,

La population de Gbon-Houyé a organisé une journée pour célébrer les actes majeurs de développement. 

<<De 1960 à 2015, aucun village du canton Kalé n’était électrifié. Avec l’avènement du président Alassane Ouattara, plus de 95% des villages sont électrifiés. La route précède et accompagne le développement. Depuis plus de 20 ans, la plupart des routes étaient fermées. Nous assistons à des pertes en vies humaines et bien d’autres problèmes. Aujourd’hui tout cela est un lointain souvenir. Nous sommes ici ce matin pour célébrer les  actes majeurs du développement avec les acquis du gouvernement Alassane Ouattara en matière d’actes de développement dans notre canton>>, a indiqué l’honorable Félix Diéty.

Pour le député Félix Diéty, le canton Kalé en général et en particulier la sous-préfecture de Gbon-Houyé est sur la voie de l’émergence avec toutes les actions de développement dont elle bénéficie. L’adduction en eau potable, l’électrification et la construction d’un centre de santé intégré et la couverture téléphonique ont changé le visage de cette localité, jadis perdue.

 <<Je suis particulièrement heureux de voir que nous n’allons plus parcourir de longues distances pour avoir des soins bien appropriés. Un centre de santé avec un personnel soignant au grand complet, c’est une immense joie qui nous anime. Avant pour communiquer, c’est avec le réseau libérien, mais aujourd’hui nous avons une maison de téléphonie exerçant sur le sol ivoirien qui a bien voulu mettre une antenne ici. C’est super. Plus besoin de prendre des unités au Liberia en renflouant leur caisse >>, se réjouit un habitant du village. Dr Gouessé Théodore, directeur départemental de la santé et de l’hygiène publique venu présenté, le personnel qui travaillera au centre de santé intégré, a profité pour prodiguer des conseils aux villageois.

<<Ce personnel est venu pour travailler. Il faut que la population fréquente le centre de santé intégré, pour ne pas que ce personnel soit envoyé ailleurs par l’État. L’hôpital a deux volets. Le volet curatif et le volet préventif. Il ne faut pas attendre d’être malade pour venir à l’hôpital. Les femmes enceintes doivent venir à l’hôpital pour leurs visites médicales et il faut faire vacciner les enfants car l’État y injecte beaucoup d’argent>>, a-t-il recommandé.  Il a invité la population à se rendre au centre de santé intégré et non au Liberia et en Guinée comme à leur habitude pour se faire soigner.  Notons que pour le bon fonctionnement du centre de santé intégré, le député Félix Diéty a offert un important lot de matériels médicaux, trois villas et une forte enveloppe pour le personnel de santé affecté dans le village. Aussi, envisage-t-il la construction d’un laboratoire d’analyses médicales pour le bien-être de la population.

Olivier Dan Correspondant Ouest

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