Société

Les forces de Police et les troupes de l’armée en état d’alerte 

Mis à jour le 15 mai 2019
Publié le 13/05/2019 à 7:05

Le ministre de l’intérieur invite les directeurs généraux et centraux, les chefs de service des commissariats de Police et les préfets de Police, à mettre en alerte l’ensemble des unités de Police placée sous leurs autorités, du dimanche 12 mai à 6h au lundi 03 juin 2019 à 18h. Depuis quelques jours, des informations faisant état d’attaque terroriste incitent tous les pays au Sud du Burkina Faso, notamment la Côte d’Ivoire et le Ghana à renforcer leurs dispositifs sécuritaires.

 Des rumeurs d’attaque terroriste planeraient sur la Côte d’Ivoire. Selon cette rumeur, certaines puissances économiques de l’Afrique de l’Ouest sont de plus en plus vulnérables aux attaques de bandes terroristes dont l’influence se propage sur les bandes frontalières des pays côtiers.

Le ministère de l’intérieur et de la sécurité ivoirien a vite réagi face cette information. Dans une note d’information en date du 10 mai, le ministère alerte tous les responsables des forces de défense et de sécurité du pays.

« Honneur vous informer que des rumeurs persistantes font état de velléités d’attaques armées particulièrement aux frontières Nord du pays. Pour prévenir toute atteinte à la sûreté de l’Etat et pour maintenir un climat de paix sur l’ensemble du territoire, j’invite les Directeurs généraux adjoints, les directeurs centraux, les préfets de Police, les chefs de District, les commandants d’unité, les chefs de service des commissariats et spéciaux, à mettre en alerte l’ensemble des unités de Police placées sous leurs autorités, particulièrement du dimanche 12 mai à 6h au lundi 03 juin à 18h », fait savoir cette note d’information du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité.

Dans le même ordre, le chef d’état-major général des Armées, le Général Doumbia Lassina a aussi mis ses troupes en état d’alerte sur la même période.
Les terroristes se sont signalés au Burkina Faso où ils ont causé la mort de six personnes dont un prêtre mais bien avant, ils avaient enlevé deux ressortissants français le 1er mai dans une région touristique du Bénin. Ce pays était jusque-là demeuré en marge de la pression des terroristes dans la bande sahélo-sahélienne. Les six victimes burkinabè ont été enterrées ce jour à Dablo.
Cette libération des deux otages français dont le guide, un béninois, Fiacre Gbédji a trouvé la mort, a mis en alerte le Ghana et la Côte d’Ivoire qui partagent des frontières communes avec le Burkina Faso et le Mali.

DIANE Drissa, stagiaire

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