Société

Les communautés religieuses donnent des consignes pour la reprise des messes, cultes et prières

Mis à jour le 15 mai 2020
Publié le 15/05/2020 à 5:09 , , ,

Fidèles musulmans et chrétiens retrouveront l’antre des mosquées, paroisses et temples avec la fin du couvre feu à l’intérieur des frontières ivoiriennes. Mais, dans un contexte de lutte contre le coronavirus, Covid-19, avec son corollaire de cas positifs et de décès, les guides religieux ont opté pour des directives de rappel du risque sanitaire. 

L’église catholique a ainsi, suivant les recommandations du conseil national de sécurité, édicté les directives.

« Célébrations eucharistiques dominicales et quotidiennes avec la participation d’un nombre de fidèles n’excédant pas 200 personnes, dès ce dimanche 17 mai 2020. Les évêques en appellent à la responsabilité des curés et des fidèles pour une organisation rigoureuse de ces célébrations en conformité avec les mesures en vigueur », note le communiqué de la Conférence des évêques de Côte d’Ivoire.

Le rassemblement des personnes est plafonné à 200 personnes dans les différents lieux. Les églises et lieux de culte pourront donc reprendre leur activité tout en respectant les autres mesures restrictives à savoir la distanciation d’u mètre, l’interdiction d’accolades, pas de salutations. A l’intérieur du pays, depuis le 8 mai dernier, jour de levée des restrictions de mouvements, la plupart des églises évangéliques avaient repris le culte.

Dans les mosquées, les cinq prières obligatoires sont autorisées dans  le Grand Abidjan. « L’organisation des Tafsirs, prêches, ruptures collectives et des prières de Tarawih et de Tahadjoud, doit se faire tout en respectant les mesures barrières et de distanciation sociale », a recommandé le comité de veille de la communauté musulmane insistant sur le strict respect du nombre de personnes dans les mosquées qui est plafonné à 200.

Par ailleurs, en France, le recteur de la grande mosquée de Paris a annoncé la réouverture des services, mais les « prières collectives restent toujours suspendues ».

Sandra Kohet

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