L’ancien président français Nicolas Sarkozy s’est vu retirer le bracelet électronique qu’il portait depuis février. Il est en liberté conditionnelle.
Nicolas Sarkozy n’a plus la cheville encerclée. Depuis le mercredi 14 mai, le bracelet électronique qu’il portait après sa condamnation définitive dans l’affaire des écoutes lui a été retiré.
Il avait été définitivement condamné en décembre 2024 dans l’affaire des écoutes, à trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme pour corruption et trafic d’influence.
Nicolas Sarkozy a profité de son 70e anniversaire le 28 janvier dernier pour se pouvoir en appel.
Le Code de procédure pénale dispose que si une personne condamnée a passé cet âge, elle peut obtenir une libération conditionnelle quelle que soit la durée de la peine qui lui reste à effectuer.
Désormais, il a pour obligation de solliciter l’autorisation préalable du juge d’application des peines (JAP) “ pour tout déplacement de plus de 15 jours et pour tout déplacement à l’étranger“.
Le 25 septembre prochain, il sera à nouveau devant le juge, jour du délibéré de l’affaire libyenne, dans laquelle l’accusation a requis contre lui sept ans de prison.