Société

Fête des mères : retour sur l’origine d’une célébration pleine de cœur

Mis à jour le 24 mai 2025
Publié le 24/05/2025 à 1:29 , , ,

Ce dimanche 25 mai 2025 marque la fête des mères. Mais d’où vient cette journée qu’on célèbre aujourd’hui dans presque tous les coins du monde.

 

Une tradition qui traverse les siècles

Célébrer les mères n’est pas une idée moderne. C’est une tradition aussi vieille que le monde – ou presque.

Dans la Grèce antique, il y a environ 3125 ans, on honorait déjà Rhéa, la mère des dieux de l’Olympe. C’était au cœur d’une civilisation brillante, qui s’étend de -1100 à -31 avant J.-C., soit plus de 1000 ans d’histoire.

Les Romains ont suivi le pas avec les « Matralia, » des fêtes célébrées au mois de juin pour honorer les mères de famille.

Ces traditions ont disparu avec le temps, mais une chose est restée : le besoin de dire merci à celle par qui tout commence.

Une renaissance venue d’Occident

La fête des mères telle qu’on la connaît aujourd’hui refait surface au début du XXe siècle.

Aux États-Unis, une femme du nom d’Anna Jarvis milite pour qu’une journée nationale soit dédiée aux mères.

Elle remue ciel et terre pour honorer la sienne, disparue.

Et elle réussit : en 1914, le président Woodrow Wilson, 28ᵉ président américain, officialise la date.

En France, une première célébration a lieu en Isère en 1906. Mais ce n’est qu’en 1950 que la fête devient nationale, fixée au dernier dimanche de mai par une loi.

Une manière de valoriser le rôle des mères dans la reconstruction d’après-guerre.

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En Afrique, cette journée prend également un sens profond.

Chez les Baoulés, par exemple, la mère est au cœur de la transmission de l’identité.

Chez les Mossis, même dans des structures patriarcales, elle incarne l’équilibre de la famille.

Et chez les Peuls, elle transmet le pulaaku : ce code de dignité, de patience, de retenue.

Un savoir qui ne s’enseigne pas par les mots, mais par les gestes. Le regard. Une main sur l’épaule. L’exemple.

Une date, mille façons de dire « merci maman »

La date varie d’un pays à l’autre.En Côte d’Ivoire, comme en France, on célèbre les mamans le dernier dimanche de mai.

Mais en Égypte, c’est le 21 mars, premier jour du printemps.

En Éthiopie, la fête dépend du calendrier lunaire et des saisons agricoles.

Chaque peuple, chaque culture, chaque rythme. Mais un même amour.

Aujourd’hui, on célèbre plus que la maternité

Hier, cette fête glorifiait surtout la fécondité et les mères au foyer.

Aujourd’hui, elle dit merci à toutes les figures maternelles :

Celles qui soignent, qui veillent, qui élèvent — qu’elles aient ou non porté un enfant.

Une tante, une grand-mère, une sœur, une voisine, une amie.

Parce qu’au fond, ce qu’on célèbre, c’est l’amour. La tendresse. La force douce.

Alors, bonne fête des mères !

Eirena Etté

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