Société

Factures impayées à Biankouma, la CIE fait des précisions.

Mis à jour le 5 novembre 2019
Publié le 05/11/2019 à 4:37 , , , ,

A Biankouma, ville de l’Ouest de la Côte d’Ivoire, la population se plaint du coût élevé des factures. Selon elle, la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE), réclamerait des impayés datant la crise militaro-politique de 2002 à 2011. Une information démentie par la direction régionale de l’entreprise qui affirme plutôt exiger des impayés courant depuis le 1er janvier 2012, conformément à l’accord avec l’Etat de Côte d’Ivoire.

« Depuis juillet 2013 le gouvernement a décidé de prendre en charge les consommations non payées de la période de crise c’est à dire de 2002 à fin 2011. La CIE a extrait tous ces impayés des comptes depuis le 23 juillet 2013. Ainsi depuis la date du 23 juillet 2013, il est impossible d’exiger ces montants aux clients. Les impayés exigés sont ceux qui courent depuis le 1er janvier 2012. Nous avons plusieurs fois communiqué sur cela à la préfecture de Biankouma », a réagi N’Guessan Aimé César, Directeur Régional de la CIE.

Les habitants de cette localité de l’Ouest du pays affirment être victimes d’abus de la part de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE). Des factures impayées ont été majorées aux consommations en cours. Cette situation a provoqué la colère des clients qui avaient du mal à comprendre l’origine de cette surfacturation.

Quelques jours plus tôt, la rédaction de 7info.ci recevait la plainte d’un consommateur.

« Je souhaite que vous puissiez m’aider à comprendre une situation à laquelle nos parents de Biankouma sont confrontés actuellement. La CIE leur réclame des impayés de factures datant de la crise militaro-politique (2002) qu’a connue notre pays. Des consommations d’électricité auxquelles ils sont étrangers et pour lesquelles on leur demande des comptes; leurs compteurs sont saisis à cet effet. Je tiens à préciser que ce sont des zones qui ont longtemps été assiégées », a confié sous le sceau de l’anonymat, un habitant de Biankouma.

La réaction du premier responsable de la compagnie dans la région, lève donc un coin de voile sur la situation.

Éric Coulibaly

7info.ci 

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