Société

Les chefs Gblo, Goly et saticlan invitent à des « élections apaisées et transparentes ».

Mis à jour le 3 janvier 2020
Publié le 03/01/2020 à 10:20 , , , ,

Nanan Battey Thomas, chef de canton de Diabo a au nom des chefs traditionnels, réunis ce 31 décembre dernier à Diabo, invité la classe politique à l’apaisement afin que le désordre de 2002 ne se reproduise plus en Côte d’Ivoire. << Nous ne voulons plus qu’il y ait d’autres choses ici. Nous ne voulons plus revivre 2002. Nous souhaitons des élections justes et apaisées >> a souhaité Nanan Battey Thomas. 

Amadou Koné, interlocuteur de la chefferie traditionnelle réunie, était à Diabo dans le cadre de la relance du projet de reprofilage de 53 km de route de la commune de DIABO, lancé depuis Novembre 2018, et qui connaîtra bientôt un aboutissement.

Les populations de Botro, Diabo et Languibonou, ont saisi cette opportunité pour réserver une grande surprise au ministre des transports en lui rendant un vibrant hommage suite à ses actions sociales menées dans la région de Gbêkè.

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Les chefs traditionnels du département de Botro ont par une seule voix traduit leur reconnaissance au ministre Amadou Koné. << Nous sommes ici aujourd’hui pour rendre hommage à notre fils, le ministre Amadou Koné pour tout ce qu’il fait pour Botro et la région de Gbêkè. Merci, merci et encore merci » ont dit en chœur les chefs traditionnels de Diabo, Botro et Languibonou.

Amadou Koné, cadre et fils de la région s’est dit surpris par cette cérémonie, alors qu’il était venu s’imprégner des avancées des travaux de reprofilage des voiries de la commune de Diabo. Il a aussi fait des révélations à propos de l’emploi des jeunes dans le département de Botro.

 << En plus des routes, le ministre de l’agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani m’a dit qu’il sera installé très bientôt des usines de transformation d’anacarde dans plusieurs cantons de Gbêkê. Les études de 14 unités de transformation à implanter dans 7 villages de la région sont déjà bouclées. Tout ceci est possible parce qu’il y a la paix et la sécurité. Si nous sommes unis entre nous et que nous avons pour seul objectif, le bien-être de nos populations, le développement de notre région, ce ne seront pas d’autres qui viendront d’ailleurs pour créer des problèmes dans la région de Gbêkê >> a soutenu Amadou Koné.

Mais avant, Rebecca Yao, présidente de l’association  » Diabo ville émergente  » était l’initiatrice de cette cérémonie.

Oscar de Ouellé, correspondance particulière

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