Politique

Des manifestations annoncées pour la libération de Mangoua Jacques

Mis à jour le 2 octobre 2019
Publié le 02/10/2019 à 6:54 , , , , ,

Ce mercredi 02 octobre 2019, des jeunes des villages situés sur l’axe Bouaké-Beoumi, tôt ce matin, conduits par le coordinateur de la Jpdci urbaine Bouaké commune, Tcho Béni Kouamé, ont pris d’assaut la voie principale reliant Bouaké à Béoumi en y érigeant des barrages pour manifester contre l’arrestation et exiger la libération du président du conseil régional de gbêkè, Mangoua Koffi Saraka Jacques.  7info.ci s’est rendue dans quelques villages et à Beoumi, ce mercredi 02 octobre. 

Depuis le village de Angoua Yaokro, situé à 14 km de Bouaké, des  jeunes badigeonnés de charbon et kaolin, font savoir que << notre problème aujourd’hui, c’est la libération du président Jacques Mangoua. On ne cassera rien. On ne va rien brûler mais nous exigeons la libération de notre leader. >> .

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A Languibonou, même constat et même son de cloche. Des jeunes surexcités, ont dressé des barrages empêchant les véhicules et motos de circuler, réclament la lise en liberté de Mangoua Jacques. Boutiques et magasins sont fermés. Le marché présente une image de cimetière paralysant ainsi l’activité commerciale à Languibonou.

Dans le village de Languikro-Golikro, situé à une trentaine de kilomètres de la ville de Béoumi, une foule compacte de jeunes a dressé des barrages et scandent, << libérez Mangoua! >>. Au même, instant, un cargo et 2 véhicules 4×4 de la gendarmerie arrivent pour les disperser et les obligent à lever le barrage.

Le marathon s’est achevé à Béoumi, chef-lieu de département. Dans cette ville, des groupes de jeunes de 5 à 10 personnes qui ont pour sujet de causerie, la libération de leur mentor, indiquent que << nous, les jeunes de Béoumi, demandons que Mangoua Jacques soit en liberté >>. Yao koffi, se disant secrétaire général des jeunes de Languikro-Golikro, soutient que demain, jeudi 03 octobre, d’autres localités notamment, Bouaflé, Marabadiassa, DIABO, DJEBONOUA entreront dans la frénésie des manifestations pour la libération de Mangoua Jacques. Le président du conseil régional de Gbèkè est à la prison civile de Bouaké pour détention d’armes de guerre sans autorisation judiciaire. En mai dernier, Béoumi, sa région d’origine a connu une folie meurtrière à la suite d’une crise intercommunautaire.

Oscar Ouellé, correspondant régional

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