Société

Décès de la journaliste Ange Lath, son concubin suspecté a été arrêté

Mis à jour le 24 août 2022
Publié le 24/08/2022 à 11:04 , , ,

Le sieur K.A.M, 56 ans, a-t-il assassiné la journaliste Ange Lath Valence, retrouvée morte à son domicile à Port-Bouët Gonzagueville ? L’homme, selon la police nationale, serait le principal suspect dans l’affaire.

« Les investigations menées par la Police nationale ont permis d’interpeller son concubin, K.A.M, 56 ans, commerçant, domicilié à Port-Bouët centre, suspecté dans cette affaire », peut-on lire dans une note de la police nationale.

Le suspect a été mis aux arrêts et conduit le mercredi 24 août 2022 devant le parquet d’Abidjan, pour répondre de ses actes.

Pour rappel, le jeudi 18 août 2022, aux environs de 20 heures, le corps sans vie de Ange Lath Valence, 28 ans, journaliste à la Radio ATM, a été retrouvé dans sa chambre sise à Gonzagueville dans la commune de Port Bouët, non loin du Commissariat de Police du 24ème Arrondissement.

Selon les proches rencontrés par 7info, son concubin plus connu dans la commune sous le pseudonyme de « Miki », entretenait une liaison amoureuse avec la victime depuis deux ans. Mais depuis quelques mois, la victime avait décidé de prendre son indépendance vis-à-vis de cette relation avec l’homme.

Leurs relations ont donc commencé à être tendues jusqu’à la dernière semaine avant sa mort.

« Elle n’avait plus de liberté. Il la harcelait à longueur de journée. Chose que Ange n’acceptait plus et a décidé d’arrêter la relation », confie à 7info, une tante sous le sceau de l’anonymat.

LIRE AUSSI : Assassinat d’une journaliste à Port-Bouët, son petit ami mis aux arrêts

A en croire la tante, le jour de la disparition de la journaliste, le concubin était rentré en contact avec un membre de la famille de la défunte.

« Le jour où elle a été tuée, c’est son copain qui a appelé ma sœur (tante de Ange Lath) pour l’amadouer et lui demander de venir sur les lieux au domicile de la journaliste…C’est lui qui a ordonné l’enlèvement du corps de Ange à notre insu et jusque-là, nous n’avons pas encore vu le corps de notre fille », conclut la tante.

Effondrée par la disparition tragique de sa fille, la mère de Ange Lath Valence, que nous avons rencontrée, réclame justice.

Tristan Sahi

7info.ci_logo

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter 7info

L’INFO, VU DE CÔTE D’IVOIRE