Côte d’Ivoire Politique

Daoukro- Guillaume Soro traduit sa gratitude, Bédié: « C’est mon fils, brave, qui a gagné la guerre, maintenant il veut la paix »

Mis à jour le 17 décembre 2018
Publié le 17/12/2018 à 5:02 , ,
En déplacement ce lundi 17 décembre à Daoukro, Guillaume Soro le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a indiqué avoir effectué ce déplacement pour rendre visite au président Henri Konan Bédié, son « papa » et « protecteur » pour lui témoigner sa « gratitude » et sa « reconnaissance ».
 
« … ce matin en venant ici, je n’avais pas imaginé la grandeur de l’accueil qui me serait réservé à Daoukro. En partant d’Abidjan, c’est avant tout pour venir rendre visite au président Bédié. C’est d’abord pour venir rendre visite à un papa en tant que fils. Je suis venu et l’occasion est bonne. Si mes souvenirs sont exacts, cela fait bientôt un an que je n’avais pas mis les pieds à Daoukro. Vous aurez compris que les tâches m’avaient absorbé, mais aussi mes occupations académiques, puisque j’avais repris le chemin de l’école ; m’ont aussi absorbé. Depuis donc, je cherchais l’occasion, l’opportunité, la possibilité de venir saluer le président Bédié », a indiqué Guillaume Soro pour situer le cadre cette visite dans cette résidence du président Bédié où il était reçu dans une ambiance de fête.
 
Poursuivant, l’hôte du président Bédié a révélé les liens spéciaux qui le lient à l’ex-chef de l’Etat ivoirien. A en croire Guillaume Soro, entre lui et l’ex-chef de l’Etat ivoirien comme attesté par ce dernier dans une interview accordée au confrère  »Jeune Afrique », existe un rapport de « protégé » et de « protecteur ».
 
« Il me faut préciser que le président Bédié a été et est pour moi, permettez-moi monsieur le président de vous paraphraser, c’est le président lui-même qui disait dans une interview à Jeune Afrique que Guillaume Soro est mon protégé et je suis son protecteur. Monsieur le président au moment où vous faisiez cette déclaration, vous ne pouviez pas imaginer le réconfort que j’ai ressenti. C’était une période extrêmement difficile pour moi. Et vous avez agi comme un père. Cela ne s’oublie pas. J’ai eu l’occasion bien sûr à Paris et à Abidjan de vous remercier pour le soutien que vous m’aviez porté. Pour le soulagement que vous m’avez apporté. Mais voyez-vous en ces mots bien choisis, j’y ai découvert, trouvé de l’affection et de la confiance. C’est pourquoi ma visite ici aujourd’hui est une visite de gratitude, de reconnaissance à un homme d’Etat qui au-delà de ses nombreuses préoccupations, sait encore donner de l’affection, de l’amour à ses concitoyens. … j’ai appris à connaître le président Bédié. C’est un homme d’Etat, un homme d’engagement, un homme de parole. Et c’est ce qui m’a séduit », fait-il remarquer.  
 
Guillaume Soro justifie également sa gratitude et sa reconnaissance au président Bédié par son soutien lors de la crise postélectorale de 2010-2011. « Vous vous souviendrez avec moi et avec beaucoup de commotion quand en 2010-2011 la Côte d’Ivoire a traversé des moments difficiles, quelle ne fut ma surprise frappante de voir le président Bédié venir au Golf nous y rejoindre avec son épouse et ses enfants. Je lui ai rendu visite dans cette chambre du Golf hôtel qui pour moi était comme un réduit, un cagibi pour m’enquérir de sa santé. Et j’ai trouvé un homme d’Etat qui m’a galvanisé, qui m’a encouragé, qui m’a stimulé et vous savez la suite. Il a été de ce combat, c’est pourquoi je lui suis reconnaissant pour nous avoir soutenu, non seulement soutenu, mais je dois dire accompagné parce qu’il a fait tout ce séjour au Golf. Je n’ai d’autres mots non seulement que de lui dire merci, mais de lui témoigner ma gratitude », a rappelé le président de l’Assemblée nationale.
 
 Guillaume Soro est « mon fils… brave, courageux. Il n’a jamais été soldat mais, à la tête d’une armée il a combattu, il a gagné la guerre. Maintenant ce qui l’intéresse, c’est de faire la paix. Mais comment faire la paix ? C’est pour cela qu’il place toutes ses initiatives sous le signe du rassemblement et de la réconciliation par le dialogue, la tolérance par le pardon », a réagi Henri Konan Bédié.   
Richard Yasseu
Source : rédaction Poleafrique.info      
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