Culture : Le président de l’association des danseurs de Côte d’Ivoire a été investi

Mis à jour le 14 août 2020
Publié le 14/08/2020 à 2:00 , , ,

C’est Nikoko Yao Hermann, qui a été désigné pour présider aux destinées de l’association des danseurs ivoiriens dénommée « Accor’Danse ». La cérémonie d’investiture s’est tenue au CNAC de Treichville, non loin du palais de la culture.

Ils s’étaient déjà réunis le samedi 27 juillet dans la commune de Yopougon pour jeter les bases de cette nouvelle aventure. Les danseurs ivoiriens se sont à nouveau retrouvés ce mercredi 12 août, jour anniversaire du décès du « roi du coupé décalé » Dj Arafat, pour l’investiture de leur président. Les choses deviennent sérieuses. L’objectif est noble et louable. Plusieurs danseurs bien connus dans le milieu ont pris part à la cérémonie.

L’occasion pour le président fraîchement investi Nikoko Yao Hermann, de rappeler le chemin parcouru pour aboutir à cette fédération. Il a surtout donné l’origine du nom choisi, « Accor’Danse ».

« Nous décidons ensemble de créer une plateforme de communication relative à tous les évènements liés au secteur de la danse. Après plusieurs propositions,  nous retenons. De solidarité danse nous passons à « Accor’Danse ». Composé de deux mots Accord et Danse (le 1er pour exprimer l’esprit de solidarité, de démocratie donc de dialogue) Danse pour préciser notre secteur d’activité. Dans l’écriture la lettre D est commune aux deux mots. Ce D représente notre Destin (Que tu sois danseur ivoirien, malien ou Burkinabé nous partageons le même destin ; celui de se battre chaque jour pour survivre dans ce métier mais surtout se battre pour donner du plaisir à un public chaque fois que nous sommes sur scène. Dans « le mot Accord, nous avons le corps, l’instrument fondamental dans l’exercice de notre métier » révèle le professeur de danse.

Les danseurs ivoiriens souhaitent être reconnus et pris en compte dans tous les projets artistiques et culturels en Côte d’Ivoire. Il sera question dans la bataille qui s’annonce, de militer pour la mise en place d’un cadre juridique qui respecte les droits des danseurs. La route est abrupte, mais la volonté tenace.

« Aujourd’hui notre combat est de créer les conditions pour que la  société reconnaisse la danse comme un métier. Et pour cela il faut structurer notre milieu en mettant en place une base de données (Compagne d’identification – présentation de la carte de membre), défendre le droit du danseur, réinventer un public pour notre secteur, (Rencontre avec les socio culturels), assurer une sécurité sociale au danseur » annonce le président Nikoko Yao Hermann.

L’organisation professionnelle de la corporation est donc en bonne voie. Le Burida est déjà dans la ligne de mire d’ « Accor’Danse. »

Eric Coulibaly

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