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CAN 2025, quel organisateur après le retrait à la Guinée ?

Mis à jour le 4 octobre 2022
Publié le 04/10/2022 à 1:00 , ,

Et si la CAF confiait l’organisation des deux prochaines Coupe d’Afrique des nations (CAN) à la Côte d’Ivoire ? La question revient de plus en plus depuis le retrait de l’organisation de l’édition 2025 à la Guinée. Des pays se proposent déjà pour l’accueillir.

Le manque d’infrastructures sportives a été fatal à la Guinée. Le pays désigné comme organisateur de la CAN 2025, a finalement été retiré de cette édition. Selon le président de la CAF, Patrice Motsepe, « une dizaine de pays sur le continent sont capables d’accueillir la compétition ».

Mais il faut faire vite car si la Côte d’Ivoire bénéficie d’une rallonge de délai jusqu’en janvier 2024 du fait du climat défavorable en juin et juillet 2023, ce ne sera pas le cas en 2025. Cette CAN ne sera pas décalée pour éviter un chevauchement avec le mondial 2026.

La CAF souhaite aussi faire jouer la compétition en juin 2025, réduisant ainsi la liste des pays capables d’organiser la compétition. Et c’est le climat de l’Afrique du nord qui pourrait être adapté pendant cette période. Deux pays ont donc postulé pour remplacer la Guinée.

« Je pense que le Maroc et l’Algérie sont candidats pour l’organisation de la CAN 2025 si jamais elle n’est pas confiée à la Côte d’Ivoire. Le royaume chérifien avait déjà réussi l’organisation du dernier CHAN et donc possède les infrastructures nécessaires pour réussir le pari. Idem pour l’Algérie qui accueille aussi le CHAN 2023. Le pays veut aussi organiser la grande compétition en 2025. Outre ces deux candidats, l’Afrique du Sud et le Cameroun, peuvent aussi accueillir la CAN 2025. Je pense que le problème d’infrastructures en Afrique est en passe d’être résolu définitivement », a réagi à 7info, Rigo Gervais, l’entraîneur du Stella Club d’Abidjan, club de ligue 1 en Côte d’Ivoire.

Pourtant selon certains experts, à part l’Algérie ou le Maroc, très peu de pays se bousculent aux portes de l’organisation de la grand-messe du football africain.

« Je vois mal l’Afrique du Sud qui n’investit pratiquement plus dans son football, accepter d’accueillir une telle compétition », a laissé entendre le lundi 3 octobre, Philippe Doucet, un journaliste sportif sur la chaîne Canal +.

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Selon Rigo Gervais, trois fois champion de Côte d’Ivoire avec le Séwé Sport de San-Pedro, les autres pays surtout ceux de l’Afrique subsaharienne doivent mettre en place une véritable politique de développement des infrastructures sportives.

« Les pays comme la Guinée doivent comprendre que les temps ont changé. Il faut investir dans les infrastructures sportives. Après, viendra la gestion de ces stades car il ne faut pas faire comme le Gabon, qui après la CAN 2017, a laissé ses infrastructures en désuétude. Il faut mettre en place un système de gestion de ces acquis après la compétition », a ajouté le technicien ivoirien.

Pour l’heure, la prochaine CAN se joue en Côte d’Ivoire. Le Cocan dirigé par Albert François Amichia promet la plus belle compétition jamais organisée sur le continent.

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