Football

CAN 1992, des anciens champions d’Afrique se souviennent

Mis à jour le 26 janvier 2025
Publié le 26/01/2025 à 1:25 , , ,

Ils comptent parmi les 22 joueurs sélectionnés pour la campagne de la CAN 1992 au Sénégal et ont contribué au premier sacre ivoirien dans la prestigieuse des compétitions de football en Afrique.

 

Interrogés par 7info, Didier Otokore, Arsène Hobou, Dao Lassina et Alain Gouaméné livrent en quelques mots leurs souvenirs de la CAN 1992.

Didier Otokore

“A l’époque, nous étions logés dans le même hôtel avec les Ghanéens. Ce n’est pas comme aujourd’hui où chaque équipe a son hôtel. Le match avait commencé à l’hôtel avec les Ghanéens. Moi j’étais très copain avec Abédi Pélé qui m’a dit que le Ghana allait gagner. On savait qu’il n’allait pas jouer. S’il avait joué on ne serait pas arrivé aux penaltys. Et on le lui a dit. C’est parce qu’il n’a pas joué qu’on est arrivé aux pénaltys. Avant le match, on a eu un message du président Houphouët-Boigny qui nous a dit qu’il comptait beaucoup sur nous. Et qu’il fallait qu’on finisse le travail. Il y a eu aussi un message d’encouragement d’Alpha Blondy. C’est tout ça qui nous a motivé à remporter la CAN. Quand Anthony Baffoé rate son tir, je suis le premier qui court vers Alain Gouaméné. Aujourd’hui, je suis toujours dans le football. Je suis le manger général d’une équipe de 3e division qui s’appelle l’Atlantis Football club de Dimbokro’’

Hobou Arsène

“Avant la finale, le coach nous a motivé. Il fallait tenir jusqu’au bout. Et la chance a fait le reste. Après le tir d’Anthony Baffoé, ça été une joie immense. Aujourd’hui, je vis à Londres. Mais je commence à me remettre un peu dans le football’’

Dao Lassina

“Cette CAN a été une belle expérience pour moi.  J’ai joué la demi-finale mais je n’ai pas joué la finale.  J’étais dans la main courante avec les autres remplaçants. Ça été un moment intense pour nous en tant que joueur surtout nous qui étions les plus jeunes. J’étais le deuxième plus jeune de l’équipe après Sam Abouo. C’était extraordinaire. Nous n’avions jamais vécu une CAN auparavant. Aujourd’hui, je suis sélectionneur de l’équipe nationale féminine U20’’

Alain Gouaméné

“On venait de battre le Cameroun en demi-finale, et c’était déjà une grosse victoire. Nous avons entamé la finale contre le Ghana avec la peur de perdre ce match. Mais on était un groupe soudé et confiant. Avant la séance des tirs aux buts, le coach Yéo Martial n’a pas eu besoin de me parler et d’ailleurs il ne me parlait jamais. Il y avait une confiance mutuelle. On a eu beaucoup de chance sur ce match. Après la victoire, j’étais assis sur le banc de touche et je me suis dit tout ça pour ça. Mais Je ne savais pas ce qui nous attendait à Abidjan.  Mon moment de joie intense a duré juste une minute, c’était le petit temps entre l’arrêt du tir d’Anthony Baffoé et ma course. J’étais l’homme le plus heureux de la terre’’

 

Serge Alain Koffi

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