Côte d’Ivoire Sport

BOUAKE- Le Président Alassane Ouattara lance un plan Marshall, routes, eau et infrastructures sportives en vue

Mis à jour le 21 mai 2019
Publié le 01/03/2019 à 12:03

40 milliards 100 millions FCFA pour des travaux routiers, construction de cinq infrastructures sportives dans des établissements scolaires en plus de l’agrandissement du stade, le renforcement en adduction en eau potable de la ville figurent au nombre des initiatives du gouvernement pour la capitale de la région de Gbèkè.

La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) est en vue. Pour tenir les délais, les autorités ivoiriennes ont lancé les travaux de construction des infrastructures sportives comme constaté par Pôleafrique.info à Bouaké où le stade est en reconstruction. Selon une source proche du dossier, « les pans de mur sont déjà détruits. Il y aura un agrandissement du stade qui passera de 25 mille places actuellement à 40 mille places à la fin des travaux. Un terrain d’entraînement sera construit sur le site de l’ancien stade. Cinq terrains seront également construits dans des établissements scolaires, le lycée classique, le collège adventiste sur la route de Brobo, le lycée Djibo qui serviront aux entraînements et resteront la propriété de ces écoles à la fin de la CAN » soutient ce haut responsable rencontré par Pôleafrique.info.

« En plus, le gouvernement a fait voter un budget 40 milliards 100 millions FCFA pour la construction de routes à Bouaké. C’est acquis mais nous attendons le début effectif de ces travaux » poursuit notre interlocuteur.

Une autre source rencontrée précise que les travaux de raccordement des infrastructures techniques de desserte en eau de bouaké au fleuve bandama « sont en cours » dans le plus grand silence.

Mais, ce que les Bouakéens attendent depuis longtemps et toujours, est bien la reprise des activités de la section égrenage et filature des établissements Robert Gonfreville, le cœur de l’économie de la ville. Le maire Nicolas Djibo Youssouf qui en a été l’un des Directeurs Généraux est attendu sur ce dossier.

A l’exception de la Sitab et de l’usine de la CIDT, la zone industrielle de la ville est plongée dans le silence. L’ex-Trituraf n’a jamais pu reprendre ses activités, Ivoirembal a été remballée et Cajou des savanes occupe le site. La grande usine de Olam qui avait donné de l’espoir n’a pu résorber la crise de l’emploi. Le grand marché dont les travaux de reconstruction sont annoncés depuis au moins deux ans, est toujours attendu. Pas en annonce mais avec les murs.

Adam’s Régis SOUAGA

Source : rédaction Pôleafrique.info

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