Société

Axe Oumé-Sinfra, un véritable parcours du combattant pour les transporteurs

Mis à jour le 12 septembre 2022
Publié le 13/09/2022 à 8:00 ,
Photo D'archives

Il n’y a pas de route entre Oumé et Sinfra. Pourtant ces deux localités situées au centre-ouest du pays participent à l’économie nationale. Le reporter de 7info a fait le constat.

 

Les villes de Oumé et de Sinfra sont depuis des années, des grands greniers de la Côte d’Ivoire. Elles occupent aussi une place de choix dans la production des produits d’exportation comme le binôme café-cacao. Quelques hectares de plantations d’hévéa et de manioc font également la fierté de ces deux villes du centre-ouest de la Côte d’Ivoire.

Mais en matière d’infrastructures, Oumé et Sinfra croulent sous le poids du mauvais état de la route.

Le trajet entre ces deux localités en passant par Konefla est impraticable. Cette voie longue de 66,4 km, est un calvaire pour tout automobiliste. Certains habitants surnomment le tronçon, la route de la mort. En saison pluvieuse, on y enregistre de nombreux accidents.

Entre Oumé et Sinfra, seul un type de véhicule réussi à braver la dégradation avancée de la route. Ce sont les minicars de 22 places, plus connus dans cette partie de la Côte d’Ivoire sous l’appellation ‘’Les rois de la route’’. Mais le déplacement de ces véhicules entre ces deux villes pour transporter les habitants ne se fait pas sans difficulté. Les passagers sont souvent obligés de descendre des voitures pour faire de longues marches à pied sur 200 à 300 mètres voire 500 mètres pour rejoindre le véhicule de 22 places avant de continuer le chemin.

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Les populations locales n’ont qu’un seul souhait. A défaut du bitumage de l’axe Oumé-Sinfra, elles appellent les autorités à engager des travaux de reprofilage régulier afin d’offrir aux populations de meilleures conditions de voyage.

Oscar de Ouellé

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