Ce n’est pas la première fois qu’il figure dans un gouvernement, mais en tant que Premier ministre, Patrick Achi a laissé des empreintes après déjà un an de gestion.
26 mars 2021-26 mars 2022, déjà un an que Patrick Achi a eu la confiance du président ivoirien Alassane Ouattara pour diriger la Primature. Ce sont 365 jours bien comptés pendant lesquels l’ex- ministre des Infrastructures économiques puis secrétaire général de la présidence de la République, laisse ses empreintes.
À la tête d’une équipe qu’il appelle « gouvernement de mission et de combat, un gouvernement de résultats », Patrick Achi n’a pas tardé à se mettre au travail. À son actif et sur instructions de son mandant le chef de l’État, il ordonne en premier lieu la chasse à la mal gouvernance qui se traduit par l’audit des sociétés publiques. L’objectif est d’assainir la gestion des sociétés d’État. Des investigations dont certaines continuent à ce jour ont permis de mettre à découvert des malversations. De nombreux directeurs généraux sont épinglés. Alors que plusieurs sont sous le coup de la suspension, de nombreux autres ont tout simplement été démis de leurs fonctions.
En un an, Patrick Achi a aussi donné à sa gouvernance des priorités. Ce sont la lutte contre la vie chère, la réduction de la pauvreté et des inégalités sociales. Cela s’est traduit par l’augmentation du nombre de ménages bénéficiaires des filets sociaux. A l’écoute des difficultés des populations, il n’hésite pas souvent à descendre sur le terrain dans les marchés pour s’enquérir lui-même des réalités concernant la problématique de la vie chère afin d’apporter des solutions. L’une des réponses à son actif est la création d’une structure spéciale pour veiller à l’application des prix sur les marchés afin de préserver le pouvoir d’achat des populations.
Autre temps fort de cette première année à la Primature de Patrick Achi, est le dialogue politique. Comme il avait pris l’engagement lors de sa nomination, le Premier ministre s’est attelé à renforcer la confiance entre les acteurs de la vie politique ivoirienne. Il a dans ce cadre lancé et dirigé la cinquième phase du dialogue politique qui a réuni à une même table, du 16 décembre 2021 à début mars 2022, partis politiques et organisations de la société civile. Les résultats de ces discussions, approuvés par toutes les parties prenantes, ont démontré qu’au final, il n’y qu’un seul vainqueur : la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens.
