Société

6.254 cas de fraudes enregistrés au Bac 2019 

Mis à jour le 28 août 2019
Publié le 28/08/2019 à 7:39

Pour éclairer l’opinion nationale et internationale sur ces cas de fraude  l’Inspecteur Général de l’éducation nationale, Coordonnateur de l’Inspection générale, Kourouma Ibrahima a tenu un point-presse ce mercredi 28 août  à la salle de conférence de la direction de l’encadrement des établissements privés.

En termes de statistique, selon Kourouma Ibrahima, l’Inspecteur Général de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, en 2017, ce sont 208 cas de fraude sur 242.908 candidats qui ont été enregistrés. Pour l’année 2018, 1.516 cas de fraude ont été identifiés pour 254.524 candidats. Cette année 2019, 6.254 cas de fraude furent détectés pour 273.342 candidats. Parmi ces fraudeurs, 60% sont des candidats officiels et 40% des candidats libres. La zone d’Abidjan est la plus touchée par le fléau.

A en croire l’Inspecteur Général, Kourouma Ibrahima, ces cas de fraude sont démaqués par les agents des forces de l’ordre et les agents du ministère de l’éducation nationale pendant la surveillance, la supervision et l’administration des épreuves.

Les modes opératoires des fraudeurs, selon M. Kourouma qui avait à ses côtés, le chef de cabinet, Kouyaté Abdoulaye, découlent de réseaux de fraude créés depuis le début de l’année scolaire. Il a ensuite indiqué que pendant la composition, des corrigés des épreuves parviennent à des candidats via des téléphones portables de type Smartphone. L’inspecteur général note aussi que sur l’écran de certains téléphones, des termes comme « change un peu, tu n’es pas le seul. Copie et attends le reste arrive » étaient visibles. A ceux-là, il ajoute que des substitutions des candidats par d’autres personnes ou échange des copies de brouillon ont été constatés pendant et après la composition.  L’activation des réseaux WhatsApp a facilité le travail des fraudeurs selon le conférencier.

Selon l’Igen coordonnateur, il existe après constatation des cas de fraude, deux types de sanction à savoir les sanctions de premier degré et les sanctions de deuxième degré. Pour le premier degré, il consiste à exclure le candidat de la salle de composition et  de son ajournement. Le second degré, est la confirmation de l’ajournement du candidat fraudeur par la Commission nationale de discipline assorti de sanctions supplémentaires.

Pour Kourouma Ibrahima, ce point presse était plus que nécessaire pour permettre aux uns et autres d’être informés sur l’organisation des examens en Côte d’Ivoire. Il promet que le ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle continuera avec la même détermination à lutter contre ce fléau avec des armes plus adaptées. « Nous ne sanctionnons pas pour sanctionner, mais sachez une chose, lutter contre ce fléau, est et doit être un devoir commun », a-t-il déclaré.

DIANE Drissa

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