Le Commandement du détachement de liaison interarmées (DLIA) de l’ex-base militaire française du 43e BIMA à Port-bouet a tenu ce vendredi 16 mai 2025 à réagir aux revendications des travailleurs civils du camp.
Ces revendications portent essentiellement sur une revalorisation de leur indemnité de licenciement.
Ce mercredi 14 mai 2025, plusieurs dizaines de travailleurs civils du camp, passé depuis février sous commandement ivoirien, avaient bruyamment manifesté.
“Nous ne manifestons pas parce que notre indemnité légale n’a pas été payée, nous manifestons simplement pour demander de la reconnaissance à ce pays (Ndlr : La France) que nous avons servi dans les moments difficiles’’, avait plaidé leur porte-parole, Elvis Kouamé.
Interrogé ce vendredi 16 mai 2025 par 7info, le Colonel Bruno Yver, Commandant du détachement de liaison interarmées (DLIA), a exprimé sa “reconnaissance’’ à ces travailleurs.
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“Ils se sont toujours montrés fidèles, efficaces et fiables. Nous avons des relations familiales entre nous. Nous avons mis en place de très bonnes conditions de travail pour eux de façon à ce que nous puissions traduire dans les faits cette famille que nous formons’’, a affirmé d’entrée, le Colonel Yver.
Le DLIA explique que “pour marquer cette reconnaissance’’, les autorités militaires françaises ont “respecté à la lettre toutes les dispositions légales ivoiriennes avec le versement des indemnités et les préavis qui sont prévus dans la loi’’.
“En plus de ces obligations consenties, nous avons accepté de verser une prime de 2 millions de FCFA à chaque travailleur licencié et surtout nous les accompagnons dans leur reconversion’’, a-t-il ajouté.
Dans le plan social en faveur de ces travailleurs, dont le licenciement entre en vigueur le 30 juin, les autorités militaires françaises se sont engagées à les accompagner dans la recherche d’un emploi et/ou la création d’entreprise.
Cet accompagnement, via un cabinet, va durer deux ans.
“Nous avons un prestataire civil de service qui va reprendre notre soutien et réemployer en priorité le personnel civil qui travaille pour l’instant sur le camp’’, a précisé Colonel Bruno Yver.
Serge Alain Koffi