Culture

37 ans après sa mort, Ernesto Djédjé dans l’indifférence totale

Mis à jour le 10 juin 2020
Publié le 10/06/2020 à 4:08 ,
L’homme de Daloa a rangé son micro depuis le 9 juin 1983, à seulement  35 ans. Il laisse derrière lui une riche carrière meublée par plusieurs albums et surtout un rythme dénommé « Ziglibity », qui a marqué la scène musicale ivoirienne. 
 
Malheureusement, la relève n’a véritablement pas été assurée. Et c’est dans la désolation que l’on constate aujourd’hui que personne n’a pu poursuivre l’œuvre entamée par Ernesto Djédjé. Des acteurs de la culture, et des médias, de la presse, contactés pour donner un avis ou faire une analyse de l’oeuvre oubliée du « gnoantré national » ont tous refusé de s’exprimer sur cette seconde mort d’Ernesto Djédjé.
 
Bebi Philip, arrangeur-chanteur du coupé décalé a repris un de ses titres. 
 
Les étudiants de l’institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (Insaac) ont à leur manière rendu hommage à cet homme, à travers une statue placée devant l’école.
 
Selon sa biographie sur le web, Ernesto Djédjé est officiellement « décédé consécutivement à un empoisonnement (…) lors d’un repas à Yamoussoukro« . 
Sandra Kohet
7info.ci

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