Côte d’Ivoire

Medias,  Alassane Ouattara pour plus de visibilité sur  l’appui à la presse

Mis à jour le 27 août 2018
Publié le 25/01/2018 à 12:58
La présentation des vœux de nouvel an 2018 au chef de l’Etat de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara, a donné l’occasion aux responsables des organisations de presse ivoiriens, d’égrener les difficultés auxquelles est confronté ce secteur de métier dans le pays. Pour le président, il faut repenser l’appui de l’Etat à la presse.
 
Face à ses difficultés égrenées par les responsables des organisations de la presse, le chef de l’Etat ivoirien révèle qu’il a autorisé une augmentation des ressources du FSDP qui sont passées de 575 millions FCFA à 1,4 milliards en 2017. Alassane Ouattara a fait remarquer cependant que cet appui et biens d’autres octroyés à la presse quoi que salutaires, n’ont pas définitivement solutionné la situation. Aussi préconise-t-il des réflexions communes ministère de la Communication-presse nationale pour trouver des solutions. « ( ) J’ai demandé au ministre de la Communication d’ouvrir les réflexions sur le mode de gestion de cette contribution de l’Etat de façon à la rendre plus efficace. J’ai demandé que le décret 2007 qui précise les conditions d’éligibilité soit appliqué strictement dans l’intérêt de tous », dit-il avant d’appeler à repenser le modèle économique des entreprises de presse pour pouvoir les sauver face au développement des TIC et du numérique. Il a  invité les patrons de presse à payer correctement leurs employés.
 
Le président ivoirien n’exclue pas la presse numérique dans l’accompagnement de l’Etat.  Il a, par ailleurs, rappelé son attachement à la liberté de la presse.
 
Bien avant, Moussa Traoré le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), et Patrice Yao, président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) ont présenté un tableau sombre de la presse papier.
 
«Vous avez vu juste, en décidant, hic et nunc, d’injecter dix milliards de francs dans le quotidien Fraternité matin en vue de sa restructuration. Mais aujourd’hui, les entreprises du secteur privé sont, en vérité, cliniquement plus malades que le journal progouvernemental. C’est pour cela que nous souhaitons, dans la mesure de vos possibilités, qu’en plus des appuis directs à l’impression que vous nous apportez, à travers le Fonds de soutien et de développement à la presse (FSDP), vous puissiez dégager un montant similaire pour sauver la presse privée », a plaidé Moussa Traoré.
 
Non sans appeler le soutien des autorités nationales au projet de candidature de la Côte d’ivoire pour héberger le quatrième congrès ordinaire de la fédération africaine des journalistes qui réunit les présidents des organisations faitières du continent qui aura lieu en mars 2019. Pour sa part, Patrice Yao a indexé la mauvaise distribution des journaux sur l’ensemble du territoire. 
Richard Yasseu
Source : rédaction Poleafrique.info 
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